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[essai] Deux êtres, deux histoires, un destin

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Message par Gahahli Dim 28 Nov - 5:39

//Note HRP : Ces deux récits BG auraient pu servir d'introduction à un vrai roman, mais pour l'instant cela reste un essai. Bien sûr, je ne fais pas dans la littérature, et le résultat peut paraître médiocre, mais si vous avez des conseils, des astuces de rédactions ou n'importe quoi à proposer, n'hésitez pas. Toutefois, je vous demanderai de rester indulgent, j'encaisse plutôt mal les mauvaises critiques.///

Récit de Morpsev

Je m’en souvenais comme si c’était hier.
A cette époque, je vivais à Lordaeron. J’étais un mage réputé et respecté, et également l’un des plus talentueux apothicaires, un homme qui semblait avoir tout réussi dans sa vie. Certains de mes remèdes avaient également sauvé la vie du jeune prince d’Arthas, et pour cela, son père, le noble roi Terenas, m’exprimait souvent sa gratitude en me couvrant d’or.
J’avais également une famille. Une famille parfaite, bien nourri, bien logé. Malheureusement, j’y prêtais de moins en moins d’attention depuis que je me suis lancé à la recherche de la « pierre philosophale ». Avec mes talents et mon potentiel de mage et d’alchimiste, je pensais pouvoir dépasser mes limites vainquant la mort et en apportant richesse aux plus démunis.
Mais j’appris plus tard deux choses au cours de mon existence :
Premièrement, « dès le moment où tu vises un objectif d’une importance colossale et que tu rêve de devenir l’égal d’un dieu, tu finis par t’y casser les dents et te finir du gouffre. »
Deuxièmement, « tu as bon te montrer honnête et généreux, et à vouloir agir pour le bien de tes proches ou même d el’humanité, la vie n’en a rien à faire et prend plaisir à en abuser. »
Car vint bientôt la Peste et le Fléau.
Quand j’appris que mon épouse avait été contaminée par la Peste morte-vivante, j’ai du abandonné mes projets d’or et de vie éternelle pour sauver la vie de ma bien-aimée, conscient des conséquences si par malheur j’échouais. J’y travaillais jour et nuit, sans jamais me reposer, sans jamais sortir de mon laboratoire, sauf pour vérifier l’état de ma chère patiente. Jusqu’à là, aucune maladie ne m’avait résisté. J’avais toujours su trouver la réponse à chaque question, la solution à chaque problème, le remède à chaque maladie. Mais là, j’avais affaire à un poison dont je n’en comprenais ni l’origine, ni les effets, résistants malgré touts mes tentatives, aux remèdes que j’avais su fabriquer. Tout ce que j’ai pu faire c’est de retarder ses effets sur ma tendre épouse.
Pour en venir à bout de cette maladie incurable, après maints échecs je n’eus d’autres choix que d’étudier cette Peste morte-vivante de très près, jusqu’à en connaître le remède. Le remède qui aurait pu être l’apothéose de ma carrière d’alchimiste… si j’avais eu le temps de le trouver. Hélas, à force de faire des expériences sur cette saloperie de maladies, je fus à mon tour contaminé.
Ce fut le plus sinistre des échecs que puisse connaître un honnête homme, le genre d’échec qui marque votre destin à jamais, le genre d’échec qui vous rappelle que vous ne serez jamais l’égal d’un dieu, que vous ne serez rien d’autre qu’un homme destiné à mourir.
Lentement, je voyais mes forces m’abandonner, mon état se détériorer, et ma femme à l’agonie, sur le point de me laisser seul dans son monde sans pitié et ingrat. Seulement je ne pouvais me permettre de tout laisser tomber alors que cette peste m’a seulement blessé et n’est pas encore venu à bout de moi. Je continuais mes recherches de « malade », ne serait ce que pour m’épargner une mort lente et pénible. Je savais qu’en faisant preuve de persévérance, on finissait par obtenir ce qu’on désire.
Mais hélas, je fus interrompu dans mes recherches par le Fléau en personne. Je ne savais ce qui m’avait le plus horrifié, que mon prince bien-aimé Arthas soit à la tête de ses morts-vivants que toutes les personnes que j’ai connus, y compris mes chers enfants, soient devenus ses larbins. Quoi qu’il en soit ils avaient rapidement envahis Lordaeron, obligeant à fuir tous ceux qui étaient encore vivants et épargné de la peste, abandonnant ainsi les autres à leurs sorts.
Un soir, un groupe de morts-vivants envahis ma noble et modeste demeure en forçant la porte. Ne pouvant plus compter sur personne, je me précipitai dans la chambre de ma femme, encore à moitié morte, pour la défendre de ses zombies mangeurs de chairs humaines. Et trois fois hélas, ce fut les goules -qui en plus devaient être mes chères enfants- qui prirent le dessus, qui entraînèrent ma femme et moi dans la mort.
Après tout ce que j’ai fait pour ma famille, pour ma communauté et pour mon Prince, serait-ce donc ainsi que l’on remercie ceux qui vous sont toujours venus en aide ? Serais-ce donc ainsi que l’on récompense les gens pour les efforts qu’ils font pour les autres ? En leur faisant subir les pires atrocités et en leur prenant la vie ?
Après ce drame, je fus plongé dans une sorte de sommeil forcé et brutal. J’étais dans l’inconscience totale, comme si j’étais dans le coma. J’ignorais absolument tout ce qui se passait pendant ce temps là. Et puis soudain, je sentis l’air entrer dans mes poumons et mon cœur s’affoler. Puis plus rien. Tout semblait s’être arrêté dans mon organisme aussitôt que cela s’était remis en marche, comme si j’étais mort. Pourtant, mes yeux, ma mâchoire, mes bras et mes jambes semblaient toujours en état de bouger.
Je ne savais pas où j’étais en me réveillant, j’étais dans le noir complet. Du bout de mes doigts je cherchais des indications, mais je ne parvenais pas à distinguer mes vêtements de mon corps ni les parois qui tenaient enfermés. Je savais uniquement que j’étais en entier - c’était du moins ce que je croyais – dans une sorte cercueil. A ce moment là, j’ai commencé m’inquiéter. Aurais-je été mort ?
Puis quelqu’un vint ouvrir le dit-cercueil et ainsi exposé à la faible lueur d’une crypte, je vis l’horreur. Sous mes yeux, tout mon corps que je croyais entier était dans un état pitoyable, mon corps en pleine décomposition, ma chair en lambeaux, mes os mis à nus de part en part, mêmes mes vêtements étaient déchirés par le temps. Ce fut comme je ne sais quelles bestioles étaient venues me dévorer morceau par morceau pendant mon sommeil. Je n’osais même pas imaginer l’état de mon visage.
Puis je remarquais que le type qui venait d’ouvrir mon cercueil se tenait à côté de moi et semblait dans même état physique que moi. Il m’aida à me relever et m’expliqua que comme lui et bien d’autre, j’était bel et bien mort mais que je n’étais plus l’esclave du Fléau. Grâce à une certaine Sylvanas Coursevent, je faisais officiellement parti des Réprouvés. Je lui demandais s’il en était de même pour ma femme et mes enfants, il me répondit que je devais me renseignais auprès d’un « prêtre des ombres » dans une chapelle du village de Glas.
Je sortis donc de la crypte et trouva rapidement le village que je connaissais bien, réduis en ruine par le Fléau. En arrivant je remarquai d’autres Réprouvés- je n’étais décidément pas seul dans mon cas- repoussant des créatures de Fléau. Le fossoyeur de la crypte ne m’avait donc pas menti. Je trouvai le prêtre et lui demandai ce qui était arrivé à ma famille. Il me répondit désolé que mes enfants étaient encore les esclaves du Roi Liche, et que ma femme, ne s’étant jamais réveillée, reposait en paix dans le cimetière du Glas.
Je ne tardai pas à trouvai sa tombe. Je m’agenouillai devant sa pierre tombale, priant pour qu’elle « vive heureuse » dans l’au-delà, préférant reposer auprès d’elle plutôt que de subir d’autres nouvelles pénibles.
Je fus le seul Réprouvé de ma famille. Un homme déchu, déchiré, trahis, rejeté des vivants, n’attendant plus rien de la vie, sans avenir. Un cadavre à qui on a privé ses biens les plus précieux et qu’on abandonné comme une ordure parmi les ordures. Un mort-vivant au service de ceux qui l’avaient recueilli, désireux de se venger des responsables de son sort. Mes amis d’autrefois sont désormais mes ennemis, vivants ou morts.
Je suis Morpsev Sombrebois, Mort-vivant Démoniste, de la Société Royale des Apothicaires et le monde allait payer pour ce qu’il a fait de moi.
Gahahli
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Message par Gahahli Dim 28 Nov - 5:44

Récit de Fyrvas

Je m’en souvenais comme si c’était hier.
J’habitais dans un ermitage, au cœur de la forêt d’Orneval. J’y vivais heureux avec ma femme et ma fille, en paix. Je ne voyais pas ce qu’on pourrait avoir de plus.
Et puis un jour, alors que j’étais parti cueillir des fraises sauvages pour le repas du soir, je fus stupéfait en découvrant un arbre coupé net au ras des racines. Je me demandai alors quelle créature serait assez forte- et assez soigneux, je dois l’admettre- pour commettre un tel acte et pourquoi. Je commençai alors mon enquête.
En m’enfonçant d’avantage dans la forêt, je vis de plus en plus d’arbre coupés de la même façon. Plus étrange encore, ceux qui étaient encore debout portaient une marque de couleur. Peu après, j’entrai dans une zone où il n’y avait plus un seul arbre debout, même pas une pousse, même pas une fleur, plus rien de vivant. Juste des fumées inquiétantes à l’horizon. Un paysage de mort. Effrayant ! Une chose était sûre, quelqu’un ou quelque chose voulait détruire la forêt. Et je ne tardai pas à découvrir les « tueurs d’arbres ».
J’entendis soudain qu’ON venait par ici. Et de deux directions à la fois. Précipitamment, je me dissimulai dans l’ombre d’un amas de rocher, du mieux que je pus, et risquant d’un œil, j’observai les envahisseurs. En fait il y en avait deux types.
Certains avaient la peau verte, des oreilles pointus- mais courtes comparées aux nôtres- et les crocs qui dépassaient. Les autres avaient la peau d’un rose pâle, plus ou moins clairs, plus ou moins foncés, des oreilles rondes et courtes et des cheveux beaucoup plus éclatants. Les premiers venaient de la forêt et apportaient des arbres fraîchement coupés, les seconds s’y dirigeaient équipés de haches.
Deux créatures différentes, tout aussi intrigantes qu’inquiétantes. Que savions-nous de ces inconnus ? Qui étaient-ils ? D’où venaient-ils ? Que venaient-ils faire ici ? Pourquoi détruisaient-ils notre forêt ? Et si ils découvraient notre peuple, qu’allaient-ils faire ensuite ? Etaient-ils venus en paix en chercheraient-ils à nous nuire ?
Jusque là, je ne savais encore rien de ces individus. Je ne pouvais encore affirmer s’ils étaient pacifiques ou maléfiques, mais je doutais que leur venu apporterait je ne sais quoi de bon pour notre peuple. En tout cas, ils semblaient plus intelligents et développés que des murlocs ou des fulborgs, plus intelligents que les hurans, les centaures, ou encore les taurens, et peut être plus développés que les elfes. En tout cas assez supérieurs pour colonisés toutes races considérées comme étant inférieurs et leur faire subir je ne sais quels malheurs. Mais quand je les ais vus se rencontrer et se battre, j’étais sûr d’une chose : ces individus se haïssaient et étaient du genre belliqueux.
Soudain, je sentis une odeur de feu et de sang. A en juger par la direction du vent, ça ne venait ni des fumées à l’horizon ni du combat qui se déroulait devant moi. Non, cette odeur venait de l’autre côté. De la partie de la forêt qui était encore intacte ! De mon ermitage !
Je pensais alors à ma femme et à mon enfant que j’avais laissé là-bas. Elles étaient en danger !
Sans me soucier des envahisseurs qui se disputaient le bois, je sortis de ma cachette et pénétrai à toute vitesse vers le cœur de ma forêt. Au fur et à mesure que je m’approchais de chez moi, mon cœur se remplissait de craintes. Les envahisseurs que j’avais vus tout à l’heure auraient-ils commencé leur assaut ? Arrivé à deux pas de chez moi, au bord d’une petite clairière, je vis le village voisin réduit à feu et à sang, non pas par ceux que je venais de rencontrer, mais par des démons. Les démons de la Légion Ardente ! Et là bas à côté de la rivière, mon ermitage en feu. Et ma famille à l’intérieur !
« Tenez bon, j’arrive ! » criai-je alors.
Sans me soucier aux démons qui allaient me faire obstacle, je me précipitai vers ma maison. A ce moment là, je ne me préoccupais plus du tout de ma propre vie. Je n’avais qu’une idée dans la tête : ma femme et mon enfant, étaient à l’intérieur de cette maison en feu, en danger de mort, face à des démons alors qu’elles ne leurs avaient rien demandé. Elles avaient besoin de moi ! Je devais les aider ! Même si je devais y laisse ma peau !
Mais un arbre en train de brûlé s’écroula sur moi et m’immobilisa sur le champ. Ne parvenant pas à m’en extraire, je ne pouvais qu’assistai au carnage, impuissant. Et alors je vis ma pauvre maison s’écrouler !
« NON ! LUNELA ! LUNELA, NON !... GAHAHLI ! GAHAHLI !!! »Ce fut alors que je me réveillai en sursaut.
Tout en reprenant ma respiration, je regardai autour de moi. J’étais, chez moi, dans une chambre à Darnassus, dans mon lit exactement, bel et bien vivant. Depuis quelque temps, je n’arrêtais pas de faire ce rêve, ou plutôt ce cauchemar. Je dirai même un souvenir. Un très mauvais souvenir.
Je regardai dans le lit d’à côté. Ma fille, Gahahli, y dormait paisiblement.
Ha, Gahahli ! Ma tendre et chère fille ! Après la scène que je venais de revivre, la voir à côté de moi dans cet état si serein me fit plus que du bien. Je ne pouvais me lasser de la contempler, de contempler sa silhouette, sa peau, ses cheveux, son visage, son sentiment de bien-être. Sans oublier sa beauté qui exprimait tout ce que j’appréciais chez elle : simple, naturel, fragile et innocence. Sur ce dernier point, j’étais pourtant conscient que l’innocence, comme la fleur, se fane d’une manière ou d’une autre pour toute personne.
Néanmoins, cette jeune elfe de la nuit, encore en stade de maturité, couchée tout près de moi était tout ce que représentait un enfant à son père. Elle était mon bien le plus précieux, ma plus grande réussite, mon âme, ma vie, mon avenir. Sans elle, je ne serais qu’un bon à rien. C’est pour moi un honneur de l’avoir pour fille.
Ce fut aussi une chance immense qu’elle ait survécu à l’attaque de la Légion Ardente. Mais elle n’était encore qu’une enfant à cette époque là, et elle fut traumatisé par la cruauté sauvage et la brutalité monstrueuse des démons.
Lunela, sa mère quant à elle, n’avait pas eu la même chance qu’elle. Pour protéger notre enfant, elle avait risqué sa vie en affrontant seule les démons. Depuis ce drame, chaque fois que j’y pensais, je me disais que si j’étais venu à temps, si je ne m’étais pas éloigné pour aller jouer les curieux, si j’étais resté à la maison pour lui prêter main forte au moment cruciale, elle aurait peut-être eu une chance de survie.
C’est pourquoi, j’avais juré au nom d’Elune et de Cénarius de ne plus faire la même erreur, de ne plus jamais laisser tomber ce qui m’était précieux. J’avais juré de m’occuper de ma fille ainsi que de son bonheur et de son avenir, de la protéger, de la venir en aide au prix de ma vie, de veiller sur elle jusqu’à ma mort.
Je m’appelle Fyrvas, Fyrvas tout court, Elfe de la Nuit Druide du Cercle Cénariens, et j’ai une vie à défendre, une vie trop vulnérable pour être négliger.
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