Que fais-je ici ? [Introspections+SPOILERS]
Communauté RP de Confrérie du Thorium :: Section mixte - Projets communautaires :: La Bataille de Krasarang
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Que fais-je ici ? [Introspections+SPOILERS]
Que fais-je ici ? Que faisons-nous ici ?
Tandis qu'elle se promenait dans le Territoire de Lion, son tigre sabre-de-nuit toujours à ses côtés, Gahahli Ventenuit, chasseresse elfe de la nuit, faisait le constat de la situation. Lorsqu'elle se posta devant la barricade censée contenir les troupes de la Horde, elle considéra les cadavres qui gisaient sur toute la plage. Elle commençait à être habituée à ce spectacle peu réjouissant, mais y éprouvait toujours une pointe d'horreur en voyant s'accumuler tous ses corps sans vie.
La Horde et l'Alliance n'apportent décidément que la guerre partout où elles vont.
La chasseresse n'avait jamais aimé la guerre, même à l'époque où elle pensait que la Horde était le camp des méchants. Mais là, elle considérait cela comme étant une pure folie. Une bêtise. Une perte de temps qui n'a ni sens ni utilité quelconque et qui apporte plus de problèmes qu'elle n'en résout.
Alors dans ce cas, pourquoi y participait-elle ? Que faisait-elle sur le champ de bataille si la guerre lui répugnait tant ?
Depuis la prise de Theramore, la chasseresse a bien une dent contre tous ceux qui ont attenté à la vie de Dame Jaina Portvaillant (qui n'a pas mérité un tel affront) mais ce n'est pas tant cela qui la motive.
Posez-lui la question, elle vous répondra qu'elle veut seulement empêcher Garrosh Hurlenfer de s'emparer la Pandarie... et de la réduire à feu et à sang.
Mais elle ne fait pas ça pour servir l'Alliance, non, mais bien pour préserver ce continent dont elle est tombée amoureuse et où elle compte s'installer avec sa petite famille quand tout sera plus calme. Elle est même prête à protéger cette terre du roi Varian Wrynn en personne mais espère que cela n'arrivera jamais.
Avant de connaître l'existence de la Pandarie, Gahahli ne s'était pas complètement remise du cataclysme ni des pertes qu'elle a subie au Norfendre, et la nouvelle de la prise de Theramore n'avait fait qu'affecter son humeur.
Quand elle a posé le pied sur cette terre mystique, elle a pris conscience des émotions négatives qui l'habitaient (ses peines, ses doutes, ses colères, ses peurs, sa honte et sa haine) et de l'impact qu'ils avaient aussi bien sur elle que sur son entourage, puis a appris à les combattre, à les dominer, à les surmonter.
Elle s'intégra vite au peuple pandaren, à sa culture et à sa philosophie. Elle tomba également amoureuse de ce peuple si sage et si paisible qui l'a aidé à surmonter cette épreuve, lui a tant appris, lui a donné une nouvelle raison de se battre et la considère déjà comme une héroïne.
Pourtant, l'elfe se rendait compte qu'elle n'a pas su leur rendre la pareille.
Les shas (qu'elle a peut-être libéré elle-même en arrivant sur ce continent) continuent d'infester la Pandarie et de corrompre ses habitants. Et les pandarens doivent faire face aux attaques incessants des mogus, des mantides, et autres créatures barbares et cruels.
Et maintenant, la Horde et l'Alliance sont en train de conquérir cette terre si paisible, tout en continuant de faire verser du sang.
La chasseresse a réalisé, non sans en éprouver du dégoût, que les deux camps enrôlaient tous deux des pandarens pour les entraîner dans leur guerre, les forcer à se battre entre eux, à s'entretuer.
Maintenant qu'elle y était, elle avait peur. Peur pour l'avenir. Peur que les événements tournent mal et mettent en péril la Pandarie, ses habitants, ou simplement les deux camps. Et avec eux, tout ce pourquoi elle a choisi de se battre.
Toute cette peine... Toute cette colère... Toute cette souffrance... Toute cette haine... Tout ce sang versé... Cette terre ne mérite pas qu'on la souille de la sorte.
Tandis qu'elle se promenait dans le Territoire de Lion, son tigre sabre-de-nuit toujours à ses côtés, Gahahli Ventenuit, chasseresse elfe de la nuit, faisait le constat de la situation. Lorsqu'elle se posta devant la barricade censée contenir les troupes de la Horde, elle considéra les cadavres qui gisaient sur toute la plage. Elle commençait à être habituée à ce spectacle peu réjouissant, mais y éprouvait toujours une pointe d'horreur en voyant s'accumuler tous ses corps sans vie.
La Horde et l'Alliance n'apportent décidément que la guerre partout où elles vont.
La chasseresse n'avait jamais aimé la guerre, même à l'époque où elle pensait que la Horde était le camp des méchants. Mais là, elle considérait cela comme étant une pure folie. Une bêtise. Une perte de temps qui n'a ni sens ni utilité quelconque et qui apporte plus de problèmes qu'elle n'en résout.
Alors dans ce cas, pourquoi y participait-elle ? Que faisait-elle sur le champ de bataille si la guerre lui répugnait tant ?
Depuis la prise de Theramore, la chasseresse a bien une dent contre tous ceux qui ont attenté à la vie de Dame Jaina Portvaillant (qui n'a pas mérité un tel affront) mais ce n'est pas tant cela qui la motive.
Posez-lui la question, elle vous répondra qu'elle veut seulement empêcher Garrosh Hurlenfer de s'emparer la Pandarie... et de la réduire à feu et à sang.
Mais elle ne fait pas ça pour servir l'Alliance, non, mais bien pour préserver ce continent dont elle est tombée amoureuse et où elle compte s'installer avec sa petite famille quand tout sera plus calme. Elle est même prête à protéger cette terre du roi Varian Wrynn en personne mais espère que cela n'arrivera jamais.
Avant de connaître l'existence de la Pandarie, Gahahli ne s'était pas complètement remise du cataclysme ni des pertes qu'elle a subie au Norfendre, et la nouvelle de la prise de Theramore n'avait fait qu'affecter son humeur.
Quand elle a posé le pied sur cette terre mystique, elle a pris conscience des émotions négatives qui l'habitaient (ses peines, ses doutes, ses colères, ses peurs, sa honte et sa haine) et de l'impact qu'ils avaient aussi bien sur elle que sur son entourage, puis a appris à les combattre, à les dominer, à les surmonter.
Elle s'intégra vite au peuple pandaren, à sa culture et à sa philosophie. Elle tomba également amoureuse de ce peuple si sage et si paisible qui l'a aidé à surmonter cette épreuve, lui a tant appris, lui a donné une nouvelle raison de se battre et la considère déjà comme une héroïne.
Pourtant, l'elfe se rendait compte qu'elle n'a pas su leur rendre la pareille.
Les shas (qu'elle a peut-être libéré elle-même en arrivant sur ce continent) continuent d'infester la Pandarie et de corrompre ses habitants. Et les pandarens doivent faire face aux attaques incessants des mogus, des mantides, et autres créatures barbares et cruels.
Et maintenant, la Horde et l'Alliance sont en train de conquérir cette terre si paisible, tout en continuant de faire verser du sang.
La chasseresse a réalisé, non sans en éprouver du dégoût, que les deux camps enrôlaient tous deux des pandarens pour les entraîner dans leur guerre, les forcer à se battre entre eux, à s'entretuer.
Maintenant qu'elle y était, elle avait peur. Peur pour l'avenir. Peur que les événements tournent mal et mettent en péril la Pandarie, ses habitants, ou simplement les deux camps. Et avec eux, tout ce pourquoi elle a choisi de se battre.
Toute cette peine... Toute cette colère... Toute cette souffrance... Toute cette haine... Tout ce sang versé... Cette terre ne mérite pas qu'on la souille de la sorte.
Dernière édition par Gahahli le Mar 29 Jan - 6:16, édité 3 fois
Gahahli- Messages : 94
Serveur : Confrérie de Thorium
Après la purge...
[HRP] ATTENTION ! Cette nouvelle introspection risque de contenir quelques spoilers ! Alors SURTOUT, ne lisez que si vous aussi vous avez assisté à la purge de Dalaran. [/HRP]
Après la purge...
Après la purge...
- Spoiler:
- Le Kirin Tor, en la personne de Dame Jaina Portvailant, n'était pas le seul à s'être senti trahis par les Saccage-soleil. La dénommée Gahahli Ventenuit avait également ressenti la même chose, elle qui jusque là n'avait rien contre les elfes de sang.
Elle avait déjà une dent contre les orcs qui ne respectent rien, croient que tout leur appartient et ne savent résoudre les problèmes que par les armes, et les gobelins qui les aident avec leur ignobles machines. Sans parler des réprouvés et de leur peste, cette peste semblable à celle qui a fait d'eux ce qu'ils sont aujourd'hui et qu'ils utilisent comme arme de destruction massive.
Elle n'avait cependant rien contre les taurens Sabots-de-sang (Eux au moins, ils ne font que défendre leur terre), et l'épisode des Zandalari lui a fait comprendre qu'il y avait pire comme troll que les Sombrelances.
Et les elfes de sang dans tout ça ?
Au départ, elle ne savait quoi penser de ces gens-là. Mais ayant appris comment ce peuple déchu a été malmené d'abord par Arthas, puis par Garithos, avant d'être trahis par leur propre prince, Kael'thas, elle éprouvait pour les sin'dorei plus de la pitié que du mépris.
Elle était même tombée amoureuse de l'un d'eux, un paladin modeste et intègre qui l'avait plusieurs fois sauvé la vie en Outreterre. Ce fut d'ailleurs lui qui lui avait expliqué le tragique destin de son peuple et la dépravation dans laquelle elle sombrait jour après jour. De plus, il avait tellement honte de son peuple et ne se sentait pas à sa place au sein de la Horde qu'il préférait être appelé Haut-elfe et considéré comme neutre. Il mourut quelques mois plus tard au Norfendre, lors d'un combat contre le Roi Liche.
Dès lors et jusque là, Gahahli pensait que les elfes de sang n'était pas tous des dépravés, quoi qu'en disait les mauvaises langues, que ce n'étaient que des pauvres diables qui avaient fait le mauvais choix et qui avaient besoin qu'on leur tende la main, qu'on leur donne une seconde chance. Elle avait même osé espérer que ces elfes allaient quitter la Horde (avec qui ils n'ont rien à faire, d'ailleurs) pour retrouver leur place au sein de l'Alliance.
Quelle naïveté !
Après ce qu'elle a vu à Dalaran lors de son épuration, elle les voyait désormais comme des êtres lâches et hypocrites, et qu'ils avaient désormais bien choisi leur camps.
Quand elle avait découvert ce que les Saccage-soleil avaient fait, elle s'était laissé envahir dans une peur indicible avant d'entrer dans une colère noire.
Déjà dérober un artefact puissant pour l'offrir à Garrosh Hurlenfer pour sa guerre contre l'Alliance, cela témoignait d'un manque de fair-play. D'autant que le roi Varian a décidé de mener cette guerre à la loyale pour le bien de l'Alliance.
Mais s'introduire dans Darnassus avec autant de facilité, par le biais de Dalaran, une capitale neutre... Pour la chasseresse, c'était comme offrir le dernier sanctuaire des elfes de la nuit au chef de guerre sur un plateau... et avec, la clé pour conquérir tout Kalimdor.
Et tant qu'elfe de la nuit, elle ne pouvait le tolérer. Et encore moins le pardonner.
Elle en fit donc une affaire personnelle.
Ce fut ainsi qu'elle participa à la purge de Dalaran, traquant ceux qui opposaient de la résistance ou tentaient de filer en douce. Et elle n'y alla pas de main morte.
Mais à son retour au Territoire du Lion, elle n'en fut pas très fier. Déjà, elle s'était mise les elfes de sang à dos. Mais le pire, c'est que non seulement elle s'était sentie comme une tigresse ou comme une ourse à qui on aurait enlevé ou maltraité son petit, elle s'était comportée comme tel. Même son fidèle tigre Sabre-de-nuit n'arrivait plus à reconnaître sa maîtresse.
Elle qui a pour vocation de dompter les bêtes et de les apprivoiser, qu'on surnomme actuellement "Princesse des bêtes" à cause de l'influence qu'elle a sur certains animaux, et qui doit en ce moment contrôler ses émotions si elle veut sauver la Pandarie, la voilà désormais "bête".
Gahahli- Messages : 94
Serveur : Confrérie de Thorium
Mon travail ici est fini.
[HRP] Ne lisez que si vous aussi avez fait toutes les séries de quêtes de l'Opération Bouclier, y compris la dernière intitulée "le souffle de l'Ombre la plus sombre"[/HRP]
Mon travail ici est fini.
musique
La suite
Mon travail ici est fini.
- Spoiler:
- Au territoire du Lion, la dénommée Gahahli Ventenuit, sortit de la caserne l’air complétement anéantie par le drame auquel elle venait d’assister. Au moins, elle avait pu éviter une catastrophe supplémentaire qui aurait mit en péril tout ce pourquoi elle luttait. Mais hélas, le prix à payer était lourd…
Elle avait eu de la chance d’être sortie saine et sauve d’une confrontation avec Garrosh, l’être qu’elle haïssait de plus en plus chaque jour. Maintenant qu’elle l’avait vu se servir de la Cloche Divine sur ses propres soldats, la chasseresse a pu voir qu’en plus d’être un monstre sanguinaire dont le sens de l’honneur était plus que douteux, le chef de guerre était également la mauvaise foi et l’injustice personnifiées. Elle avait par ailleurs remarqué que quand ces hommes rasaient délibérément des villages et massacraient des innocents, le chef de guerre les réprimandait et les châtiait sévèrement, alors que quand c’était lui qui l’ordonnait, ça n’avait pas l’air de le déranger. Mais ce n’était pas cela le pire…
Après ce qu’elle avait vu au Confin de l’Empereur, les expériences d’un apothicaire réprouvé sur des cobayes humains n’étaient rien comparées à ce que Hurlenfer a infligé à ses plus loyaux hommes de mains. Et cela aurait pu dégénérer si le prince Anduin (que la chasseresse avait pour obligation de surveiller) ne s’était servi du Maillet harmonique, fraîchement retrouvé et rassemblé, pour interrompre le processus.
Mais au lieu de prendre conscience de ses actes, d’admettre être le seul responsable de la perte de ses hommes et de tout ce que la Horde doit être en train de subir, le chef de guerre préféra retourner la faute à celui qui venait de contrecarrer ses plans.
Lorsque l’elfe vit le chef de guerre faire tomber la cloche sur le jeune prince, son cœur s’était comme arrêté. Le temps semblait se figer. Et le monde s’écrouler.
En temps normal, elle se serait laissé gagner par la colère et la haine et se serait jeté sur le chef de guerre et aurait tenté de l’étrangler à main nue. Et comme de toutes façons elle ne pouvait faire le poids face ce monstre, chétive comme elle était, sa tentative aura été vaine et lui aura coûté la vie.
Non. Ce fut d'abord la peur, puis le chagrin et le désespoir qui l’envahit quand elle s’agenouilla auprès du prince enseveli sous les décombres de la cloche. Ce prince si jeune, si pur, si juste et si noble. Ce prince qu’elle espérait voir un jour devenir un grand roi.
Oui, il fallait le reconnaître, depuis quelque temps la chasseresse s’était prise une certaine affection pour le prince de Hurlevent, voir une certaine amitié. Et le voir ainsi immobile sous les débris, c’était une peine qu’elle ne pouvait décrire et encore moins supporter. Une peine comme elle n’en avait jamais connu depuis la mort de sa mère, de son père et de son amant, sans parler de sa première séparation avec son fils.
Mais pourquoi, par Elune ? Pourquoi Anduin ? Ce n’était qu’un enfant, à peine armé et qui sait à peine se battre. Il n’avait rien fait au chef de guerre, juste tenté de le raisonner.
Elle était tellement chagrinée, tellement anéantie qu’elle ne pouvait rien faire d’autre que pleurer jusqu’à n'en plus pouvoir.
Mais le prince n’était pas mort. Il vivait… mais à grand peine. Et dans un sale état. Une lueur d’espoir renaît soudain, faible mais sûre.
Et si Anduin n’avait pas emmené avec lui un lance-fusées pour qu'on puisse le retrouver, cette histoire se serait très mal terminée.
De retour au Territoire du Lion, Gahahli dut s’expliquer devant l’amiral Taylor avant de recevoir la visite de Dame Jaina et du Roi Varian en personne. Elle fut finalement récompensée pour ses services rendus à l'Alliance, mais pour la chasseresse, c'était un échec qu'elle devait essuyer.
Elle ne pouvait plus que prier Elune, ou simplement espérer que le prince guérisse.
Ca, avec la prise de Theramore et la trahison des Saccage-soleil… Cette fois Hurlenfer est allé beaucoup trop loin. Et s’il est impossible de raisonner ce “gros tas de muscles arrogant avec une hache à la place du cerveau”… Et bien tant pis pour lui.
C’est décidé. À partir de maintenant, Alliance ou non, Gahahli mènera son propre combat pour protéger sa famille, pour préserver la Pandarie, pour laver l'honneur d'Anduin, et contre Hurlenfer.
Et ça lui était bien égal de ne pas faire le poids, après tout ce qu'elle avait traversé, elle sentait plus forte qu'une armée de nains.
C’est pourquoi elle se balada une dernière fois dans le Territoire du Lion avant d’enfourcher son griffon et de s’envoler elle ne savait où. Elle avait fait ses preuves lors de la bataille de Krasarang, mais maintenant on n'avait plus besoin d’elle.
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Gahahli- Messages : 94
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