[La prise de Jintha'Alor - Event pvp/rp - Appel à contribution ]

- Mec ! Hey, mec ! Regarde c'que j'ai trouvé, là !
Le troll, tout satisfait de sa trouvaille, tend un morceau de pierre à son supérieur hiérarchique. Celui-ci, réveillé en sursaut par les cris et par conséquent assez peu disposé, bougonne agressivement.
- Si c'est encore un de tes vieux cailloux d'ancêtres je-ne-sais-pas-quoi, tu peut te le carrer dans...
- Attend, ho, mais jette un z'yeux, j'te dit ! C'est de l'or en barre, chef !
- Tout ce que je vois, c'est un truc dur et lourd avec lequel je vais pas tarder à te...
- Non, sur cette face, là ! La fortune, elle est pour nous, mec !
Une fois le fragment à l'endroit, le "chef" croît reconnaître ce qui ressemble vaguement à des hiéroglyphes amani antiques.
- C'est quoi encore ta trouvaille foireuse ? Un poème pour boiteux en mal d'amour ? Une recette de cuisine à base de viande de tortue ?
- Beaucoup plus que tout ça, mec ! Ca indique l'endroit d'où s'qu'est la cache sacrée de Zul'Uberlu !
- hu...
Le troll pointe du doigt certains sigles de la pièce antique.
- Attend, la ligne, là, elle parle de "les secrets de la boîte à Zul'Uberlu", et puis ici, "avec son Oeil, pour voir ce qui adviendra, et toutes les choses du futur que son esprit il guette sans cesse", et ça parle aussi de l'autel de Jintha'Alor, où tout ça c'est enterré pas profond.
- Zog ! Un artefact puissant qui permet de prédire l'avenir ? Et même s'il ne marche pas, on en tirera toujours un très bon prix !
- Avec le savoir et la richesse, y'a plus rien qui pourra nous retenir, chef !
- Mais dis, le troll... T'es dev'nu bien intelligent, tout d'un coup. T'es plus amoureux ? T'as traduit ces trucs tout seul ?
- Bien sûr que non, mec. C'est le vendeur, qui me l'a donnée avec, la traduction.
- Le vendeur ? Quel vendeur ?
- Ben, le nain que j'ai croisé à Cabestan, et qui me l'a lâchée pour 3 pièces d'or.
- Abruti ! Crétin congénital ! Un nain !
- hu...
- Ca t'es pas venu à l'esprit que s'il te l'avait vendu, c'est que ses petits copains rase-pâlerette devaient déjà être en train de piocher partout dans les ruines des Hinterlands ?
- heu...
- Arrête de m'regarder avec ces yeux idiots ! Et va tout de suite réunir les autres ! Il faut qu'on arrive avant eux ! À n'importe quel prix !
Le troll, après quelques brutalités de rigueur, se précipite au dehors pour rameuter les troupes. Il fallait bien récupérer sa gaffe. Ils seraient sur place très rapidement, c'était sûr. Ils y seraient même les premiers, c'était évident. Mais ils auraient certainement à se battre sauvagement pour garder le contrôle des ruines de Jintha'Alor et découvrir l'étrange cache de Zul'Uberlu.

- Allez les gars, ch'est pas drôle, mais j'arrête là. J'ai plus rien à propocher.
- Houuuu ! Il a les poches viiii-des-euuuuu ! les poooooches viiiiides !
La tablée de nains, déjà bien éméchée, se moquait du perdant déshérité avec des rires fortement agaillardis par l'alcool.
- Naooon... Vraiment, tout ch'qu'il me reshte, ch'est... huuu...
La main du nain - celle qui ne tenait pas la chopine - sortit de sa poche avec une feuille de papier tâché, pliée soigneusement, sans doute à une heure moins imbibée.
- Tiens ! Qu'est-che que ch'est, çha...
- Vash-y montre ! ch'est une reconnaisshanche de dette ? Une bon de retrait au porteur à la banque d'Forgefer ?
- Non, ch'est... heuu... un vieux texte shur un tréshor chez les trolls.
- Shérieux ? T'as trouvé çha oùùùùù ?
- Dans les Hinterlands. J'avais traduit une vieille tablette dénichée dans des ruines, et j'avais noté chechi pour pas m'encombrer du caillou... 'ttendez, çha dit çha, grossho-modo : "avec shon Oeil, il voit che qui adviendra, et toutes les choses du futur que shon eshprit guette shan chesshe"...
- shan chesshe, çha veut rien dire, çha, shan chesshe... pfff...
- Hey, laisshe-le finir !
- Attend, et puis y'avait aussi noté comment çha sh'appelait : "la cache de Zul'Uberlu", et puis le lieu où fallait creuser, près de l'autel de Jintha'Alor, tout en haut des ruines.
- T'es shérieux ? Un vrai tréshor, alors, avec des vieux trucs de trolls, de la magie vaudou et des machins magiques ?
- Qui valent des tas d'or !
- Et plush que leur poids en bière !!!
Avec un sourire niais, l'archéologue fit circuler sa transcription de main en main, pour que tout le monde la lise.
- Dis, çha fait longtemps que t'as çha dans les poches ?
- Ben... heuu... Shi ma mémoire est bonne, çha doit remonter à une shemaine, jushte après la revente du caillou avec la transhcription à Cabeshtan à...
- revente ? Tu veux dire que t'as pas attendu d'avoir le trésor avant de te faire du beurre le filon ?
- Huuu... j'ai shans doute oublié de...
- Et t'as revendu çha a qui ? à un abruti de collectionneur de pierres, j'espère ?
- Non, non, j'me shuis fais 3 pièches d'or en refourguant çha a un troll emballé par les glyphes amani et la d...
- Hoooooo !! HOOO L'IMBÉCILE !!!!
- Mais qui a pu laissher un crétin pareil faire une découverte qu'il ne méritait pas ?
- Si on she le fait raffler shous le nez...
- Shous la barbe, tu veux dire ?
- Faut qu'on appelle du monde. On doit y aller tout de shuite, avant qu'il ne shoit trop tard.
Le carré de nain se précipita aussitôt dehors, et, suivant une trajectoire zig-zaguante à haute vélocité, alla frapper aux portes de quelques connaissances de confiance, bien équipées et bien armées. Si le troll avait eu le nez creux, ils auraient certainement droit à un sérieux comité d'accueil à leur arrivée sur le site de LEUR trésor.

Les effectifs recommandés sont de 10 (/15 max) combattants dans chaque faction.

Dans un premier temps, la Horde défend les ruines, tandis que l'Alliance monte à l'assaut pour atteindre l'amphithéâtre au sommet de la cité trolle.
Si l'Alliance démarre du bas de la montagne, la Horde, en revanche, a le choix du lieu du premier affrontement (à un endroit quelconque du parcours des ruines).

Attention ! Il n'est pas question ici d'un simple bourrinage festif et sanglant à qui aura la plus grosse force de frappe. Pour que cette bataille soit intéressante, il convient de suivre certaines restrictions aussi indispensables qu'obligatoires.

1° Toutes les montures, terrestres comme volantes, sont interdites !
L'intérêt du lieu de la bataille est clair : pour accéder au sommet, les attaquants seront contraints de suivre l'unique route, étroite et tortueuse, qui parcourt transversalement les ruines sur plusieurs centaines de mètres et plus de 5 paliers successifs. Et pour cela, il faudra percer à travers les lignes ennemies qui auront à charge de repousser tout individu hostile.

Tous les buffs et consommables, tous les sorts et techniques sont autorisés.
Cependant, les méthodes de résurrections possibles subissent certaines contraintes (qui varient selon que vous êtes en défense ou en attaque), que chaque participant devra bien comprendre et respecter !
Dans l'absolu, tous les sorts et toutes les méthodes de résurrection sont autorisées. Mais aucune résurrection ne pourra se faire derrière les lignes ennemies.
- La faction qui attaque peut ressusciter ses membres à condition que celui qui reprend son corps le fasse au niveau inférieur à celui où se déroule le combat. S'il ne le peut pas, il pourra ressusciter sur place, et sauter aussitôt à l'étage inférieur pour rejoindre ses compatriotes avant de reprendre l'offensive.
- La faction qui se défend, elle, ne peut pas observer cette possibilité, puisqu'il est impossible de grimper les étages sans monture volante. Par conséquent, elle ne peut compter que sur les résurrections de ses soigneurs, et/ou des auto-résurrections à condition que la défense ait repoussé les assaillants plus bas ou plus loin que le lieu du décès.


Comme on peut le supposer, le nombre d'attaquants ne diminuera pas, ou très peu, contrairement au nombre de défenseurs, qui devrait aller progressivement en s'amenuisant.
C'est donc une course contre la montre pour les défenseurs, qui doivent tenir leur position le plus longtemps possible sans pertes, tandis que les attaquants augmentent leurs chances de manière exponentielle à chaque pas en avant s'accompagnant de victimes du camp adverse.
Notez aussi que, vu la configuration topologique des lieux, si les assaillants atteignent le 5e et avant-dernier pallier des ruines, ils disposent de deux routes pour atteindre l'arène finale, et donc deux fois plus de chances de déborder les rares défenses encore debout.
En conclusion, plus les défenseurs reculent, et plus ils diminuent leurs chances de remporter une victoire. Et les mécanismes pénalisant douloureusement les décès de leur équipe, ils auront tout intérêt à bien choisir leur position, et à jouer la carte de la survie de leurs membres à tout prix.

L'attaque remporte une victoire si 5 de ses membres au moins atteignent l'autel sacrificiel du sommet en respectant toutes les conditions citées.
Par soucis de bon sens et de fair-play, il est évident que les tentatives d'infiltrations en mode furtif, tout comme les charges massives sans s'arrêter pour combattre sont déconseillées.

La défense, pour sa part, remporte une victoire si elle tient les ruines plus de 30 minutes, ou si elle parvient à contenir les attaquants aux escaliers d'entrée de la cité durant 15 minutes.
Notez que si ce délai plus court semble plus facile à tenir, la géographie des lieux la rend aussi plus complexe à protéger d'éventuels débordements.

Les restrictions de l'affrontement, concernant les résurrections et les montures, sont particulièrement importantes pour l'équilibrage de la bataille.
=> S'il y a beaucoup d'intéressés, n'hésitez pas à proposer à certains d'entre-eux un rôle d'arbitre neutre, pour survoler le champ de bataille et contrôler le respect des règles sans prendre personnellement part aux combats.
À la fin d'une manche, est décidé d'un deuxième, puis d'un troisième engagement.
Soit nous inverserons les rôles, histoire de varier les plaisirs, soit nous choisirons la carte de la logique du scénario : celui qui a gagné une manche défend lors de la suivante.
La faction qui totalisera le plus de victoire sera, bien entendu, déclarée victorieuse, pourra piocher autour de l'autel de Jintha'Alor et s'accaparer le trésor la cache de Zul'Uberlu.