Chroniques de Roegen-Walz : sur les héros.
Communauté RP de Confrérie du Thorium :: Section Jeu de Rôle - L'antre des plumes libérées :: La Vallée des Souvenirs
Page 1 sur 1
Chroniques de Roegen-Walz : sur les héros.
HRP : Voici un récit qui avait été joué IG, puis relaté à la dernière veillées de contes. Il avait déjà été publié il y a longtemps, sur le forum de la Joyeuse Compagnie
Chroniques de Roegen-Walz - Sur les héros
On ne doutera pas qu'une avantageuse naissance soit préférable à la condition roturière. Mais le plus beau des lignages n'est jamais, comme l'histoire récente nous le montre, l'assurance d'une belle destinée.
Comme bien d'autres gens des terres du nord, je garderai à jamais un souvenir amer d'Arthas Menethil. Je suis né quelques années avant ce prince d'exception. Je n'avais pas dix ans que l'on me racontait depuis un moment déjà le sage discours que le roi Terenas, son père, lui aurait tenu dès ses premières années : "Mon fils, au jour de ta naissance, même les arbres de Lordaeron murmuraient ton nom..." Supérieur en tout à quiconque, le prince était le rejeton le plus flamboyant des Menethil. On peut dire, avec vérité, qu'il était né déjà couvert de gloire et imprégné d'un héroïsme porté par son noble sang.
Mais son destin fut abominable, et quand il massacra tout Stratholme, jusqu'au dernier des enfants, on vit avec horreur combien une haute naissance ne protège pas de la corruption et de la malédiction.
Ma famille (ironie du sort) ne dût sa survie qu'à sa pauvreté et à sa triste décadence. Isolée qu'elle était dans son manoir décrépi, méprisée de tous, elle fut tenue à l'écart des grands bûchers d'Arthas, ainsi que de l'horreur qui s'était répandue dans tout Caer Darrow. D'ailleurs, avec mon père, mes frères et moi-même n'avons appris qu'avec un retard considérable la chute du royaume de Lordaeron. Aussi voit-on comment, parfois, l'infortune préserve d'un sort funeste.
On dit, ici et là, qu'Arthas Menethil ne fut pas le seul qui, bien né, n'eut pour destin que la corruption, le massacre, et la malédiction. Gardons-nous de souhaiter, pour autant, naître sans nom. Mais il n'est pas douteux, cependant, qu'il vaille mieux venir en ce monde sans trop de gloire, afin d'en être soi-même l'artisan opiniâtre.
Othon Roegen, qui devint à force de sang et de courage, Othon de Roegen-Walz, disait avec sagesse : "On ne naît pas héros. On le devient".
Chroniques de Roegen-Walz - Sur les héros
On ne doutera pas qu'une avantageuse naissance soit préférable à la condition roturière. Mais le plus beau des lignages n'est jamais, comme l'histoire récente nous le montre, l'assurance d'une belle destinée.
Comme bien d'autres gens des terres du nord, je garderai à jamais un souvenir amer d'Arthas Menethil. Je suis né quelques années avant ce prince d'exception. Je n'avais pas dix ans que l'on me racontait depuis un moment déjà le sage discours que le roi Terenas, son père, lui aurait tenu dès ses premières années : "Mon fils, au jour de ta naissance, même les arbres de Lordaeron murmuraient ton nom..." Supérieur en tout à quiconque, le prince était le rejeton le plus flamboyant des Menethil. On peut dire, avec vérité, qu'il était né déjà couvert de gloire et imprégné d'un héroïsme porté par son noble sang.
Mais son destin fut abominable, et quand il massacra tout Stratholme, jusqu'au dernier des enfants, on vit avec horreur combien une haute naissance ne protège pas de la corruption et de la malédiction.
Ma famille (ironie du sort) ne dût sa survie qu'à sa pauvreté et à sa triste décadence. Isolée qu'elle était dans son manoir décrépi, méprisée de tous, elle fut tenue à l'écart des grands bûchers d'Arthas, ainsi que de l'horreur qui s'était répandue dans tout Caer Darrow. D'ailleurs, avec mon père, mes frères et moi-même n'avons appris qu'avec un retard considérable la chute du royaume de Lordaeron. Aussi voit-on comment, parfois, l'infortune préserve d'un sort funeste.
On dit, ici et là, qu'Arthas Menethil ne fut pas le seul qui, bien né, n'eut pour destin que la corruption, le massacre, et la malédiction. Gardons-nous de souhaiter, pour autant, naître sans nom. Mais il n'est pas douteux, cependant, qu'il vaille mieux venir en ce monde sans trop de gloire, afin d'en être soi-même l'artisan opiniâtre.
Othon Roegen, qui devint à force de sang et de courage, Othon de Roegen-Walz, disait avec sagesse : "On ne naît pas héros. On le devient".
de Roegen-Walz- Messages : 1
Sujets similaires
» Chroniques d'une Croisée : la voie du Protecteur
» Et comme les héros, tu feras tes premières armes...
» Chroniques d'un mage de bataille : Merrlyn de Hurlevent
» Et comme les héros, tu feras tes premières armes...
» Chroniques d'un mage de bataille : Merrlyn de Hurlevent
Communauté RP de Confrérie du Thorium :: Section Jeu de Rôle - L'antre des plumes libérées :: La Vallée des Souvenirs
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
|
|