[RP ouvert] Tout commença une nuit à Hurlevent...

// Note HRP : Depuis le temps que je voulais participer à un RP sur forum sans vraiment y parvenir, j'ai pris la liberté (et le risque) d'en lancer un totalement inédit et j'invite tous ceux qui seront intéressés (adeptes, novices ou simple amateurs), même les plus timides, à y participer. Je tiens à préciser que cela doit rester un jeu, ouvert à toute la communauté //

L’horloge venait de sonner 11 heures. Toute la cité était plongée dans l’ombre. Si les allés et les ruelles restèrent calmes, la fête battait son plein dans toute les tavernes de la cités. Qu’est ce que les citoyens pouvaient bien célébrer à une heure tardive ? Probablement tout et n’importe quoi, ou alors rien du tout, se dit une personne qui n’a plus ni le moral ni l’envie d’aller boire une bière dans une taverne quelle qu’elle soit. De toutes façons, selon elle, les gens faisaient la fête beaucoup trop souvent, trop à son goût en tout cas. Cette personne était une elfe de la nuit et s’appelait Gahahli Ventdenuit.

Loin des tumultes, des rires, des chants et de la bonne chère, elle préféra savourer la fraîcheur et le silence de la nuit, en compagnie de son tigre, un Sabre-de-Nuit baptisé Jakua, le seul être vivant au monde sur qui elle pouvait compter. Elle paraissait jeune pour une elfe, elle était à peine adulte, mais intérieurement, elle avait pourtant l’impression d’avoir dépassé l’âge vénérable depuis son dernier et affligeant voyage. Assise sur le rebord du plus haut niveau du port de Hurlevent, contemplant une mer calme, reflétant la lumière de la lune éclairant un ciel sans étoiles, Gahahli éprouvait quelque chose qu’elle pensait ne jamais ressentir, fière aventurière qu’elle était : le mal du pays.

Elle se rappelait de son premier jour dans la cité des humains. Lorsqu’elle y était allée pour fuir la tranquillité ennuyeuse de Darnassus, pour rejoindre d’elle même l’Alliance et se lancer dans l’aventure avec un grand A, elle pensait qu’Hurlevent allait devenir sa nouvelle maison et qu’elle pourrait s’y faire des amis. Maintenant, elle avait beau fréquenté la cité cinq années durant et y séjourner entre chaque raids, elle se sentait toujours traitée comme au premier jour, comme une étrangère. Où qu’elle allait, elle attirait sans cesse l’attention malgré sa nature discrète, sujette aux quolibets de certains citoyens, soldats ou mercenaires. Elle ne se sentait décidément pas à sa place parmi l’Alliance.

A ses yeux, Darnassus n’avait rien à envier à des cités comme Forgefer ou Hurlevent, mais en dépit de sa soif insatiable d’aventures, elle se rendait compte que c’était sa seule et unique maison. Là où elle s’était réfugiée avec son père lorsque sa terre natale fut calcinée par la Légion Ardente et où elle n’était pas considérée comme une extra-terrestre. Et elle ne comprenait toujours pas pourquoi elle dû partir une nouvelle fois à l’aventure étant donné sa situation actuelle. Si elle n’écoutait que sa tête et son courage (ce qui était chez elle automatique), elle prendrait le premier bateau pour Teldrassil et rentrerait chez elle pour de bon… Malheureusement, le navire venait de larguer les amarres lorsqu’elle était arrivée au port et elle n’était pas prête d’apercevoir les voiles du prochain avant le lendemain.

Elle fixa alors la ligne d’horizon, plongée dans les ténèbres, comme si son bateau allait y resurgir par magie, bien que cela faisait une éternité qu’elle a cessé de croire aux miracles. Elle avait pour habitude de contempler cette même ligne en imaginant ce qu’il pouvait y avoir de l’autre côté, comme des terres sauvages et inconnues qui n’attendaient qu’à être explorées.

Elle finit par lever les yeux vers la Lune, l’une des rares choses qui lui rappelaient la maison où qu’elle allait. Peut-être était-ce lié à sa religion mais la simple vue du disque lunaire lui procurait un fort sentiment de sécurité, de réconfort et de bien-être. Cela devait être un bon remède pour une elfe de la nuit en proie à la solitude et à la dépression.

Elle continua de regarder le ciel d’un air absent, perdue dans ses souvenirs, caressant la tête de son tigre qui commençait à s’ennuyer de ce silence trop pesant, sans se soucier du temps qui passait, lorsque quelque chose attira son attention…

Le brise-glace naviguait sur une mer d'huile. Depuis la chute d'aile-de-mort l'océan était calme, trop calme. en tout cas c'était l'avis du mousse qui nettoyait le pont du navire. Il regarda les planches qu'il avait récuré de toute leurs crasses déjà souillées par les traces de pas de ses collègues. Il soupira, c'était une guerre qu'il ne pouvait gagner. Soudain il vit un des matelots s'approcher de lui. Qu'est-ce qu'on lui voulait cette fois ?

"Hep !-lança le matelot- L'cap'taine veut qu't'aille prév'nir nos passager qu'on arrive à Hurlevent ! Grouille-toi."

Et l'homme s'éloigna sans laisser le temps au mousse de répondre. Celui-ci regarda son sceau d'eau, se leva, et commença à courir vers ce que les marins du navire appelait "l’hôtel".
L'hôtel était un étage supplémentaire aménagé dans le brise-glace qui servait au transport de passager. Cette fois-ci, le mousse découvrit une dizaine de soldat de Hurlevent, leur capitaine qui était reconnaissable grâce à son armure de meilleur facture, et un prêtre souriant.

"Messieurs, le navire va bientôt arriver à Hurlevent alors..."

Le mousse fut interrompu par les rires et les soupires de soulagement des soldats. L'effet "retour à la maison" sans doute...soudain l'odeur du vieux tabac agressa ses narines et une fumée de cigarette vint lui brûler les yeux. Il entendit des pas lourds et des bruits métalliques derrière lui. Il se retourna et ne vit rien d'autre qu'une légère trace de fumée. Mais c'était sûr, quelqu'un ou quelque chose venait de monter vers le pont. Le mousse ravala sa salive et remonta à son tour, les soldats n'étaient plus disposés à écouter de toute façon...

Une fois sur le pont il vit ce qui avait remonté avant lui : de dos on aurait dit ce que de vieilles légendes appelaient "golem de fer" : Une armure massive de couleur brune, une cape de la même couleur déchirée et trouée, la même odeur de vieux tabac qui agressait les sens,une petite fumée qui s'élevait vers le ciel, un sac en vieille toile à ses pieds qui étrangement semblait attirer les mouches et une hache à double tranchant d'une taille démesurée. elle devait faire la taille d'un nain...
Le golem se retourna et le mousse pu voir qu'il ne s'agissait que d'un homme.Un casque à corne recouvrait le visage d'une manière presque total mise à part trois espaces, deux pour les yeux et un pour la bouche dans laquelle une cigarette se nichait. La taille du soldat en armure ne devait pas dépasser le mètre quatre-vingts. Mais le mousse n'eut pas le temps de regarder plus longtemps le guerrier, un matelot vint lui rappeler que le pont ne se lave pas tout seul.

Une demi-heure plus tard, le bateau s’amarrait au port de Hurlevent. Les soldats et le prêtre descendirent les premiers suivit par le guerrier et par les matelots bien désireux de profiter à fond de ce reste de soirée. Le guerrier s'écarta rapidement du groupe et se dirigea vers les rampes qui donnait sur la ville en elle-même.
Une fois au sommet, il vit une elfe de la nuit qui fixait l'horizon. A Hurlevent c'était pas banal et le guerrier prit le temps de l'observer, ses yeux caché derrière son casque de la même qualité vrykul que le reste de l'armure.

L'instinct semblait dire au guerrier que quelque chose allait peut-être se produire.

Lorsqu'elle vit le bateau accoster et les passagers débarquer, Gahahli conclut que le moment de tranquillité qu'elle avait cherché venait de s'envoler. Toutefois, elle n'était pas toujours pas d'humeur à parler à qui que ce soit et souhaitait que personne ne viennent l'importuner. Cet espoir s'envola à son tour lorsqu'elle remarqua la présence du guerrier qui s'était détaché du groupe.

Elle savait qu'il avait remarqué sa présence, elle éprouvait la désagréable et familière sensation d'être observé. Elle considéra l'individu du coin de l'oeil mais n'osa pas le regarder en face, tellement il lui paraissait louche et intimidant. Elle se sentait très mal à l'aise de sa présence et ne savait pas comment réagir. En tout cas, elle savait qu'il valait mieux ne pas l'énerver.

Elle décida de faire comme si le guerrier n'était pas là, en espérant que ce dernier en fasse de même et passe son chemin. Elle tourna alors son regard vers son tigre... qui n'était plus blotti contre elle. Il venait de se lever et se dirigeait d'un air curieux et déterminé vers l'inconnu. Mais qu'est-ce qu'il lui passait par la tête ? Prise de panique, elle voulut retenir l'animal, mais sa queue lui échappa des mains, lui faisant perdre l'équilibre. Alors sans réfléchir, elle ordonna d'une voix forte et sévère :

"Jakua, non !"

Et le tigre s'arrêta brusquement, gêné, comme s'il venait de faire une grosse bêtise. Mais pas autant que sa maîtresse, qui elle était dans une position aussi inconfortable que ridicule. Elle se releva péniblement, son regard ayant désormais croisé celui du guerrier.

"Je vous prie de nous excuser, mon tigre et moi, balbutia-t-elle avec un ton plus doux cette fois. Enfin, surtout mon tigre. Il manque vraiment d'éducation. Veuillez excuser mon tigre, monsieur..."

Quand le tigre s'approcha de son air curieux, le guerrier ne broncha même pas. Il avança juste sa main vers la sangle qui retenait sa hache. La réaction de l'elfe lui lâcha un sourire. Pas tout les jours qu'on voit une elfe essayer de retenir un gros chat de s'approcher d'un homme en armure complète de saronite à Hurlevent. A Darnassus peut être que c'était plus commun...

"Rien de grave." Déclara-t-il, légèrement amusé, lorsque l'elfe lui expliqua que son tigre n'était pas correctement éduqué. Y a de quoi rire.

Il s'approcha de l'elfette et retira son casque à corne qu'il garda sous le bras. Laissant voir ses cheveux blond grisonnant, sa barbe mal entretenu et épaisse, son œil gauche d'un bleu clair, le gauche invisible sous un cache-oeil de couleur noir.

"Croyez-le ou non je n'ai pas encore vu de tigre éduqué. Je m’appelle Victor Hamlight, mercenaire et paladin à mes heures perdues, ou l'inverse, je sais plus."

Une esquisse de sourire ré-apparu sur le visage du paladin. Puis il sortit de son armure de manière inexpliquée un briquet et une cigarette qu'il porta à sa bouche avant de l'allumer.

"On voit rarement des Elfes de la nuit à Hurlevent, j'imagine que vous êtes là pour une raison précise ? Ou alors c'est du tourisme ?"

Hamlight plongea son regard dans celui de l'elfette, attendant une réponse.

Lorsque le paladin-mercenaire retira son casque, Gahahli se sentit plus rassurée de pouvoir s'adresser à un vrai visage, bien qu'elle se sentait toujours ridicule. Mais quand le dénommé Victor Hamlight lui demanda ce qui l'amenait à Hurlevent, elle devint plus mal à l'aise que tout-à-l'heure, mais pas pour les mêmes raisons. La question lui paraissait trop personnelle et elle ne savait pas comment répondre.

"Je... Je... A vrai dire... Je ne sais même plus ce qui m'amène ici, répondit-elle enfin en détournant le regard. La première fois que j'ai mis les pieds ici, je croyais savoir... Je recherchais l'aventure, le danger... Mais maintenant, vu où cela m'a conduit..."

D'un air absent, elle tâta des doigts quelque chose retenu derrière sa tunique en cuir, à la hauteur de sa poitrine. Cette fois, elle parla plus à elle-même qu'à son interlocuteur.

"Je ne sais plus ce qui m'a pris... Il y a eu le cataclysme... Aile-de-mort... et tout le bordel qu'il a engendré... Je pensais que mes compagnons d'armes auraient besoin de moi... Que mon aide serait la bienvenue au sein de l'Alliance... Il fallait pourtant que j'agisse... que je me batte... pour défendre ma..."

Elle se tourna brusquement vers Hamlight, réalisant qu'elle avait oublié quelque chose d'important.

"Au fait, vous vous êtes présenté, moi pas… Excusez-moi encore. Je me nomme Gahahli Ventdenuit, chasseresse de son état, éclaireuse et forestière à mes… "

Elle n'eut pas le temps d'achever sa phrase lorsqu'elle entendit un bruit bizarre provenant de l’intérieur de la ville…

Pendant ce même temps, plus haut dans la ville, au quartier religieux.

La soirée avait été rude. Les coups de 11 heure avait sonné, l'elfe rangeait les ustensiles médicaux sur la table ...Essentiellement des herbes, quelques pansements aseptisés... Elle veilla bien à remplir à nouveau le bocal de ces bonbons qui plaisaient tant à ces petits malades...

La tension la quittait enfin car c'était toujours ainsi quand le dispensaire ouvrait... elle avait toujours peur de ne pas pouvoir aider assez son prochain.
Elle décida donc à la fin de son rangement de sortir prendre un peu l'air avant de tout compiler ses notes de la soirée dans le grand registre.

Amnistie referma la porte et se dirigea vers le petit kiosque.

Oubliant complètement Hamlight et ce qu'elle était en train de lui dire, Gahahli se tourna vers le coeur de la ville et scruta les environs, cherchant des yeux l'origine du bruit dont la nature même lui paraissait incertaine. Mais aussi loin que ses yeux pouvaient voir dans la nuit et que ses oreilles pouvaient entendre, Hurlevent lui paraissait aussi calme et désert qu'à Tanaris à midi.
C'était d'ailleurs devenue trop calme tout d'un coup. On n'entendait même plus les échos des festin venant des tavernes.

Le tigre se mit soudain à grogner, comme s'il avait senti une présence qui ne lui inspirait pas confiance.
"Chut ! Tais-toi !" lui ordonna-t-elle dedans un murmure.
Mais elle ne se sentit pas plus rassurée. Elle ignorait encore ce qu'avait découvert son animal, mais elle eut la nette impression qu'on les épiait, elle, son tigre et le paladin-mercenaire.

Athlan qui marchait par là attendit un grognement de tigre à quelque mêtre plus loin. Il si dirigea donc et il y trouva une elfe, un humain et un tigre qui montrait les crocs dans une direction. Mais, avant de leur parler il redevint humain.

- Salutation à vous. Que ce passe t'il donc. Pourquoi donc votre tigre grogne t'il donc.

Après, cela il commença à regarder dans là direction que le tigre grognait pour savoir ce que c'était.

Quand elle entendit le nouveau venu [Athlan] arrivé, Gahahli sursauta, puis se rassura en voyant qu'il ne s'agissait que d'un humain - du moins, ce qu'elle prit pour un humain. Le tigre quant à lui n'y prêta pas la moindre attention et continua de montrer des crocs en fixant un point que lui seul devait voir.

Tout en reprenant son calme, Gahahli répondit alors à la question du nouvel arrivant :
"Je... Je l'ignore... Et c'est bien ce qui m'inquiète..."

Elle osa un regard implorant à Victor Hamlight, espérant que celui-ci aurait une idée de ce qui se pouvait se tramer en ce moment-même.

Hamlight n'avait pas grand chose à répondre. Le tigre avait sentit quelque chose c'était sur. Mais quoi ? Tout en regardant fixement la direction indiquée par le gros chat, Victor cracha quelques ronds de fumée.
Il fut que moyennement surpris de l'arrivée de l'homme, ils étaient en pleine ville après tout. Il tourna la tête en direction du nouveau venu et cracha encore un petit nuage de fumée.
Sans un mot, Hamlight laissa tomber de son épaule son sac en toile qui fit un "blom" étouffé au contact des dalles de la rue et saisit sa hache vrykul. Celle-ci sembla s'entourer d'une aura dorée rappelant non pas la lumière douce qui soigne des prêtres et paladins, mais une lumière brutale, la lumière qui brûle, la lumière qui fait mal.
Hamlight s'avança alors d'un pas prudent dans la direction indiquée par le tigre.

La curiosité est un si vilain défaut...

Sans dire un mot, Gahahli vit le paladin faire, restant attentive au moindre signe suspect.
Le tigre s'était soudain arrêter de grogner et semblait se détendre, comme si le geste d'Hamlight l'avait rassuré (ce qui était paradoxale vu la hache dont le paladin était armé), mais continuait de fixer le même point. Et aussitôt qu'il s'était calmé, l'animal se mit à courir aussi vite qu'un tigre le pouvait.

"Jakua ? Jakua ! Qu'est ce que tu fais ? JAKUA ! REVIENS ICI, TOUT DE SUITE !" vociféra-t-elle.

Mais le tigre ne l'écoutait pas et continuait de courir vers la Place de la Cathédrale.

"Veuillez m'excuser de vous abandonner ainsi, dit-elle à l'adresse des deux hommes tout en cachant au mieux sa frustration, mais ce Sabre-de-Nuit commence sérieusement à me rendre folle."

Courant après son animal , l'appelant et lui ordonnant de revenir entre deux jurons, l'elfe chasseresse réalisa ce qu'elle redoutait depuis quelque temps.

"Et voilà, je suis comme mon père."

Amnistie marchait donc tranquilement, elle repensait à ses patients et étaient pour ainsi dire la tête dans la lune.
Elle flânait donc en direction du kiosque quand elle tomba sur un énorme tigre...

Athlan écouta ce que lui dit l'elf. Il vit ensuite un homme s'avancer qui le regarda et ensuite qui prit sa hache. Athlan se retourna dans la direction où regardait le tigre. Il vit que le tigre se calmait et tout de suite après qu'il partait en courant en direction de la cathédrale. Sa maitresse sur ses talon qui lui criait de revenir. Athlan se changea en sa forme de worgen et grimpa sur un mur d'une maison pour se rendre sur le toit. Quand, il y fut, il renifla pour retrouver le tigre et dès qu'il le retrouva. Il commença à sauté de toit en toit en suivant la piste du tigre. Il voulait aussi savoir ce que c'était que ce bruit qu'il avait entendu.

Le tigre ne fit pas attention à l'elfe [Amnistie], pas même un regard, et poursuit sa course.
Gahahli quant à elle, absorbée par son félin qui filait elle-ne-savait-où, ne pu freiner son élan et heurta sa congénère de plein fouet

"Ho ! Pardon ! Je... Je m'excuse, sincèrement, balbutia la chasseresse précipitamment. Je... J'essayais de rattraper mon tigre, qui... qui... "

Elle scruta la place de la cathédrale, cherchant des yeux son compagnon à quatre pattes dont elle venait de perdre la trace. Elle qui pourtant était qualifiée pour pister des bêtes même en pleine nuit et hors de son champ de vision, c'était comme si le félin s'était soudain envolé.
Lorsque la chasseresse l'appela à nouveau par son nom, sa voix trahissait l'angoisse.

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Pendant que les deux elfes s'entrechoquèrent, un peu plus loin, le tigre fonçait droit vers une mystérieuse silhouette encapuchonnée qui ne bougeait pas d'un poil. Elle semblait plutôt attendre calmement l'arrivé du félin. Puis le bruit de tout-à-l'heure retentit dans un éclair. Un éclair magique. Aussitôt, il n'y eut plus ni trace du tigre, ni celle de la silhouette. Tous deux s'était envolés.

Athlan qui venait tout juste d'arriver sur le toit de là dernière maison vit de justesse le tigre de l'elf qui arriva proche de l'homme encapuchonné. Avant de disparaitre dans un éclair de fumé. Quelque seconde après, il attendit l'elf qui appelait son tigre. Athlan descendit du toit pour atterri dans une petit ruelle sombre entre deux maison. Il redevint humain avant de sortir de là petit ruelle sombre sans faire trop de bruit.

- Je sais ce qui est arrivé à ton tigre très cher. Dit athlan à l'elf.

Sur le visage de athlan se lisait qu'il était perplex et qu'il se posait plusieurs question dans sa tête.

Elle observa le tigre un peu surprise de voir une telle bête courir librement dans Hurlevent et le vit s'éloigner puis disparaître hors de sa vue. Sitôt sa surprise passée, elle vit que se tenait devant elle, une jeune dame elfe, sans doute la propriétaire du félin.

- Ne vous excusez point, il n'y a pas eu de mal

Amnistie percevait l'angoisse de l'elfe et lui proposa donc :

- Puis-je vous aider à le retrouver?

Gahahli ne comprenait déjà plus ce qui venait de se passer lorsque sa congénère [Amnisitie] lui proposa son aide. Elle se tourna donc vers elle et la scruta de la tête au pied, incrédule. Une aide était toujours la bienvenue en de pareilles circonstances mais elle hésita à répondre. Si elle, la chasseresse experte en animaux, ne pouvait plus localiser son compagnon à quatre pattes, comment celle-ci, qui avait tout l'air d'une guérisseuse, le pourrait-elle ?

Elle fut surprise de voir l'homme [Athlan] sortir de la ruelle et de le reconnaître. C'était en effet l'un des deux hommes qu'elle venait de laisser au port. En temps normal, elle lui aurait demandé comment il était arrivé aussi vite mais celui-ci lui parlait de son tigre. Et en croire l'expression de son visage, elle s'attendait au pire.

Athlan regarda l'autre elf qu'il venait tout juste de remarquer et il lui fit un salut de là tête. Il remit ensuite ces yeux sur l'elf à qui il voulait parler. Il remit ses pensé en ordre pour pouvoir tout lui expliquer ce qu'il avait vue. Sans rien oublier de lui dire.

- À ce que j'ai put voir de où j'étais installer. J'ai pu voir ton félin qui se dirigeait vers un homme encapuchonné noir. De où que j'étais je n'ai pas put voir son visage. Mais dès que ton tigre fut suffisamment proche. L'homme lui a donner une petit caresse avant qu'il ne disparaisse dans un écran de fumer très opaque et très bruyant. Quand la fumé à disparut ils n'étaient plus là. N'y le tigre, n'y l'homme. Dit athlan avec un air triste pour l'elf.

Gahahli n'en revenait pas de ce qu'elle venait d'entendre.
Son fidèle et inséparable compagnon, qu'elle avait connu quand ce n'était qu'un tigreau et qui s'était battu à ses côtés depuis maintenant plus de cinq ans, lui aurait été enlevé sous son nez par un type encapuchonné, peut-être un type qui n'avait rien à faire à Hurlevent, et l'aurait emmené elle-ne-savait-où.
Dans sa tête, cela ne pouvait être vrai. C'était sûrement une blague qu'on lui faisait. Pourtant, l'homme [Athlan] paraissait vraiment sincère et désolé.

La chasseresse voulut dire quelque chose mais à sa grande surprise, aucun son ne sortait de sa bouche, comme si le choc l'avait subitement rendue aphone. Elle sentit sa gorge se serrer. Elle avait de plus en plus de mal à respirer. Son coeur lui martelait douloureusement la poitrine. Elle tremblait de partout. Ses jambes semblaient s'amollir. Et pour couronner le tout, elle avait le tournis.
Marchant en titubant dangeureusement, elle chercha un banc sur lequel s'assoir, ou même s'allonger.

Elle était en train de faire un malaise...

Athlan qui la vi (Gahahli) qui commençait à tituber et qui recherchais un banc. Il se dépêcha et regarda autour de lui pour finalement trouver ce qu'il cherchait à quelque mêtre plus loin.

- Vien, je t'ai trouver un banc un peu plus loin. Tu pourras t'y reposer et tout remettre en ordre.

Athlan là conduisit directement vers le banc en marchant tranquillement et en là surveillant au cas où qu'elle tombe dans les pommes.

Gahahli se laissa conduire par l'homme [Athlan] et s'accrocha à son épaule au moment où elle sentait ses jambes la lâcher.

Une fois installée sur le banc, elle voulut lui dire merci mais elle n'avait pas encore retrouvé l'usage de la parole, sa gorge lui faisait encore mal. Au moins, elle put reprendre son calme et mettre un peu d'ordre dans son esprit.
Sa main serrant un médaillon qu'elle cachait sous sa tunique de cuir, au niveau de son cœur, elle songea aux autres personnes qu'elle avait perdu après les avoir chéri. Sa mère. Son père. Son amant. Maintenant, son compagnon à quatre pattes. La seule personne qui lui restait (elle eut un pincement au cœur en y pensant) était en sécurité à Darnassus. Elle voulait justement s'y rendre afin de s'assurer que tout allait bien, mais étant donné les circonstances, elle ne pouvait se résoudre à abandonner son tigre.
On le lui avait enlevé, c'était une certitude. Mais qui ? Dans quel but ? Et où l'a-t-il emmené ? Si seulement elle avait la réponse à toutes ses questions.

Une fois remise du choc, la chasseresse leva la tête vers l'homme [Athlan] et sa congénère-guérisseuse [Amnistie], s'assurant qu'ils étaient toujours là.

Lorsque l'elf leva là tête vers athlan. Athlan lui sourit pour lui démontrer qu'il allait rester encore un petit moment. Pour que si l'elf (Gahahli) avait de besoin d'aide, il soit près à l'aider.

- Peut-être que quelqu'un à put voir quelque chose à propos de cet homme qui à enlever votre tigre.

Athlan pensa un petit moment et sut immédiatement par où commencer l'orphelinat.

- Je sais pas où commencer à poser des question. Par l'orphelinat.

Athlan sourit en se tapant dans les mains.

(Hrp: Si je me trompe d'endroit pour l'orphelina dite le moi. Je le changerai pour autre chose./hrp)

Gahahli fixa l'homme [Athlan] d'un regard incrédule, puis le bâtiment qu'il désignait. L'orphelinat. Il ne devait pas être loin de minuit et elle doutait fort qu'à l'intérieur il y ait quelqu'un debout qui put voir l'enlèvement.
Elle regarda à nouveau l'homme (et également sa congénère [Amnistie]) puis haussa les épaules. Elle n'était pas vraiment convaincue mais après tout, il fallait bien commencer quelque part. Et qui sait ? Peut-être finira-t-elle par trouver une piste.

La chasseresse se leva et s'apprêta à suivre l'homme, mais voulut d'abord se débarrasser de ce fichu mutisme. Songeant qu'un peu d'eau lui desserrera la gorge, elle saisit sa gourde et but une gorgée de son contenu.

Ce fut à se moment précis, qu'une légère brise se leva soudain, sifflant à travers les arbres et les édifices et lui chatouillant le visage. Mais l'elfe n'y prêta guère attention.

Spoiler:

Amnistie ne savait trop que dire à la jeune femme, elle était prête à l'aider à retrouver son tigre mais elle ne savait pas pister les félins...surtout que celui là ne lui avait laissé qu'une légère impression griffue. Mais bon, elle s'était promis de faire tout son possible pour aider les autres et elle s'y tenait...la manière après un tel idéal, n'était finalement pas si importante.
Dans ses pensées, elle remarqua quand même le malaise de l'elfe puis que cette dernière se mettait à boire quelque chose pour se donner plus de contenance. Elle écoutait également l'homme qui semblait bien s'y connaître.
- Peut être pourriez-vous venir vous assoir dans la salle d'attente du dispensaire, c'est derrière l'orphelinat, vous pourrez vous remettre un peu de ces émotions et également rassembler les indices pour que nous puissions de ce fait, commencer à chercher votre félin? Qu'en dites-vous?

Amnistie, extrêmement timide avait fait avec ces mots preuve d'une hardiesse verbale peu habituelle pour elle, si bien qu'elle se tut, attendant sagement la réponse, elle était cramoisie autant que sa consoeur était pâle.

Gahahli considéra sa congénère de plus en plus perplexe. D'abord l'orphelinat, maintenant le dispensaire. Lequel choisir ? Elle avait toujours détesté ce genre de situation et d'une manière générale, elle se fiait à l'instinct et à la curiosité de son tigre pour se décider ou trouver une échappatoire. Son animal lui manquait décidément.

Après un long moment d'hésitation, la chasseresse lâcha un soupir et et répondit à ses deux camarades :
"Tout bien réfléchie, je vais peut-être aller me détendre au dispensaire. (Son mutisme était enfin parti, mais le ton de sa voix était faible et rauque) Je ne vous remercierai jamais assez pour votre soutien. Au fait, je m'appelle Gahahli. Gahahli Ventdenuit"